@ (2015)

La pièce « @ » traite en parallèle deux mondes qui ne se touchent pas mais qui provoquent une domination de notre état de conscience dans une culture de plus en plus globalisée.

Ce parallèle entre le colonialisme d’un côté et l’exploitation du monde numérique de l’autre, est présenté dans la pièce par un dialogue entre deux personnages, « @ » et « Bwa Boulé », qui abouti, au final, à dévoiler la fois les limites et les futilités propres au système actuel.

Dans la pièce, @ est un personnage imaginé comme métaphore des victimes du colonialisme.
En effet, à l’origine, le @ était utilisé comme symbole de mesure de certaines cultures. Aujourd’hui, chacun de nous le reconnaît comme exclusivement comme symbole du courrier électronique et plus généralement comme symbole de la communication moderne. ON l’a redéfini. ON lui a donné une autre vie, une autre identité, ON l’exploite ou le surexploite à nos propres fins.

Face à l’adaptation vitale, comment vit et réagit @ ?

@ (2015)

The piece “@” deals in parallel with two worlds which do not touch but which cause a domination of our state of consciousness in an increasingly globalized culture.

This parallel between colonialism on the one hand and the exploitation of the digital world on the other, is presented in the play by a dialogue between two characters, "@" and "Bwa Boulé", which ultimately leads to revealing both the limits and the futilities specific to the current system.

In the play, @ is a character imagined as a metaphor for the victims of colonialism.
Indeed, originally, the @ was used as a measurement symbol in certain cultures. Today, each of us recognizes it exclusively as a symbol of electronic mail and more generally as a symbol of modern communication. WE redefined it. WE have given it another life, another identity, WE exploit it or overexploit it for our own purposes.

Faced with vital adaptation, how does @ live and react?

L'atelier "Le Corps musical" (2017)

Dans le léwòz, événement culturel guadeloupéen, le danseur entre dans un cercle en lien étroit avec l’un des percussionnistes, le makè, qui improvise à partir des rythmes du Gwo-Ka.

Dans cette relation spécifique, le danseur ne se contente pas de suivre le makè. Il lui suggère, impose des changements, des prises de risque, dans la création d’un développement musical.

Cette place particulière donnée à la danse, en dialogue symbiotique avec la musique, est au cœur de la recherche de Léo Lérus.

Ce workshop est une ouverture à un certain sens du groove, à une conscience dans le choix des mouvements du danseur et leur impact sur leur environnement, pour faire corps musical.

Projet soutenu par la DAC Guadeloupe et ayant bénéficié du dispositif de résidence « La Fabrique Chaillot » - Chaillot – Théâtre National de la Danse (Paris)

 

The workshop “The Musical Body” (2017)

In the léwòz, a Guadeloupean cultural event, the dancer enters a circle in close contact with one of the percussionists, the makè, who improvises from the rhythms of the Gwo-Ka.

In this specific relationship, the dancer does not simply follow the makè. He suggests and imposes changes and risk-taking in the creation of musical development.

This special place given to dance, in symbiotic dialogue with music, is at the heart of Léo Lérus' research.

This workshop is an opening to a certain sense of groove, to an awareness in the choice of the dancer's movements and their impact on their environment, to create a musical body.

Project supported by the DAC Guadeloupe and having benefited from the “La Fabrique Chaillot” residency scheme - Chaillot – Théâtre National de la Danse (Paris)

Entropie (2019)

La pièce chorégraphique ENTROPIE part de deux éléments constitutifs:

La continuation de la démarche de recherche, que l’on retrouve dans les travaux chorégraphiques de Léo Lérus : cette recherche a toujours été de développer une conscience, une connaissance, une signature et des outils concernant une présence en tant que créateur guadeloupéen dans le monde de la danse contemporaine. C’est une poursuite chorégraphique visant une danse contemporaine directement liée à la musicalité et à la physicalité que l’on trouve dans le Gwo-Ka, et dans d’autres danses caribéennes et correspondant à des sujets, des thématiques autour du Léwoz, du carnaval, de l’identité guadeloupéenne. La démarche s’inscrit dans la continuation de la culture guadeloupéenne à travers les travaux d’autres artistes guadeloupéens. Ceci pour contribuer à l'essor de la danse contemporaine en Guadeloupe, tout en collaborant en profondeur avec des artistes internationaux issus de cultures diverses, et avec le souhait d’introduire de nouveaux outils que propose la technologie actuelle.

Le livre “Thermodynamique de l’évolution : Un essai de Thermo-Bio-Sociologie”. Pour son auteur, le scientifique François Roddier, “Ce livre adresse un message aux générations actuelles et futures. L’Histoire montre que chaque fois qu’une société est en crise, elle cherche des coupables et désigne des boucs émissaires. Ce livre désigne le vrai coupable : les lois de la mécanique statistique contre lesquelles nous sommes individuellement impuissants. Nos souffrances sont dues à l’entropie liée à notre méconnaissance des lois de l’univers”.

Dans ce livre, en partant des lois fondamentales il nous montre que concernant l’énergie, comme chacun le sait, rien ne se crée, rien ne se perd, et que tout système ouvert suit toujours le même processus concernant son utilisation de son énergie. Cette loi s’applique autant à l’univers, à notre planète, à tout être biologique, à toute civilisation animale et humaine. Cette tendance aboutit à ce que l’on appelle l’entropie, généralement considérée comme le chaos.

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Créée en 2011, la compagnie Zimarel, c’est l’histoire d’un retour… à la terre, à la famille, à la danse créatrice et fondatrice. C’est aussi une histoire de réminiscences… avec le GwoKa, le Léwoz… C’est enfin l’histoire d’un enfant, changé, partant à la rencontre de son pays, lui aussi changé…

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